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Renaud Bernard de la Frégeolière (1848-1871)

Publié le par Société des Lettres

La conduite héroïque d’un jeune officier Saumurois durant la guerre de 1870-1871 :

par Monsieur François SEMUR

Magistrat honoraire, François SEMUR, ancien auditeur de l’IHEDN, président de l’Amicale des officiers de réserve du Saumurois (AORS) et colonel de la réserve citoyenne, est passionné d’histoire, notamment d’histoire militaire. Enfin, à titre bénévole, François SEMUR exerce les fonctions de délégué du Défenseur des droits à Saumur.

DIMANCHE 17 janvier 2016, à 15 heures

Salle de projection de la M.J.C. de Saumur

(Entrée par le petit jardin public, rue du Dr Bouchard, près de l’Ecole de musique)

Le 19 juillet 1870, le gouvernement impérial de la France, déclarait la guerre à la Prusse. Très rapidement, les troupes françaises se trouvèrent en difficulté. Après le désastre militaire de Sedan, le 2 septembre 1870, Paris vivait dans la fièvre. La République était alors proclamée le 4 septembre. Malgré la disparition de deux armées, celle de Mac-Mahon et celle de Bazaine, on fit appel à toutes les forces vives de la nation, bientôt réunies sous les ordres des généraux Chanzy, Bourbaki et Faidherbe. Chaque citoyen valide était ainsi invité à se lever et à faire front aux ennemis.

La situation dramatique de la France ne laissa pas indifférent un jeune Saumurois : Renaud Bernard de la Frégeolière. Renaud avait vécu toute son enfance à Saint-Florent. Il avait intégré l’école navale en 1864. Pressé de se porter au secours de la patrie menacée, le jeune officier de marine rejoignit l’armée du Nord. Incarnant l’esprit de résistance dans son expression la plus noble, Renaud tomba au champ d’honneur à la tête de ses hommes, le 2 janvier 1871.

L’objet de cette communication est précisément de mettre en lumière la conduite héroïque de ce jeune Saumurois qui venait d’entamer une carrière prometteuse dans la marine impériale et qui la termina tragiquement et prématurément dans les balbutiements de la Troisième République naissante

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